Les agriculteurs de Bujumbura savourent les fruits de leurs efforts grâce à l’appui du PRDGAIL
Le PRDAIGL (Projet Régional de Développement Agricole Intégré dans les Grands Lacs) a organisé une visite en commune Mutimbuzi de la province de Bujumbura, le mercredi 12 février 2020. Cette visite a été organisée dans le cadre de s’enquérir de la situation sur les actions qui ont été menées dans le cadre d’appuyer les agriculteurs de semences sélectionnées de la culture du maïs depuis deux ans. Les femmes, les jeunes regroupés dans les coopératives et les associations de même que les rapatriées de cette commune appuyés par ce Projet apprécient le pas franchi mais éprouvent encore des difficultés qu’il faut résoudre.
Le Projet Régional de Développement Agricole Intégré dans les Grands Lacs a organisé une descente sur terrain à Maramvya en commune Mutimbuzi de la province de Bujumbura, le mercredi 12 février 2020. Il voulait faire en regard sur les résultats de ses actions d’appui aux agriculteurs de cette commune et recueillir les doléances et les préoccupations des bénéficiaires de ses actions. Il a été l’occasion pour ces bénéficiaires, d’exposer les sentiments par rapport aux appuis de ce projet. Ainsi, Calinie Bukuru de l’association Vyose birashoboka, faite de 70 personnes dont 50 femmes et 20 hommes, jeunes et adultes, se dit satisfaite des actions du PRDAIGL en leur faveur. Selon elle, ils étaient désespérés quand ils ont vu ce Projet comme une apparition salvatrice pour eux. Avec l’appui de ce Projet en matière de semences sélectionnées, d’engrais, de produits phytosanitaires et l’apprentissage des méthodes agricoles modernes était une valeur ajoutée salutaire. Ces membres de cette association travaillaient en singleton au départ, pratiquaient l’agriculture traditionnelle et cultivaient le manioc sur leurs terrains. Mais, le rendement était médiocre. La culture du maïs, avec la variété très productive introduite par le PRDAIGL est venue comme une solution au problème de pauvreté et de mauvaises conditions de vie des bénéficiaires, dit Mme Bukuru. Elle lance un appelle à ceux qui pratiquent encore l’agriculture avec les anciennes méthodes et avec les anciennes variétés de semences de changer de comportement et surtout de remarquer que l’union fait la force et donc de travailler en association.