Le coordinateur de l’unité provinciale du PRDAIGL à Cibitoke tranquillise
Arthemon Ntirandekura, coordinateur de l’unité provinciale de coordination du PRDAIGL à Cibitoke, admire les résultats atteints dans cette province sur la culture du maïs. Il dit que le Projet reste proche des bénéficiaires de ses appuis tels que les semences, l’engrais, les produits phytosanitaires de même que l’apprentissage des méthodes agricoles modernes. Le projet va également les accompagner dans la conservation de la récolte et l’écoulement de ces récoltes. M. Ntirandekura précise que ces actions se sont étendues sur une superficie de 330 hectares à Rugombo en 2019 et celle de 1050 à Rugombo et Buganda en 2020, profitant ainsi à 3700 agriculteurs, moins nanties, possédant une terre de 1,5 hectare. Le PRDAIGL précise qu’il prévoit la construction de 3 hangars à Cibitoke et va octroyer les équipements pour la conservation des récoltes. M. Ntirandekura conseille ces agriculteurs de bien conserver la récolte, mettre la semence dans les équipements et dans un endroit sûr. Il est souhaitable, selon lui, de s’abstenir de vendre la récolte, pour attendre la montée des prix au kilogramme.
Pour la filière riz, M. Ntirandekura révèle que le PRDAIGL compte aménager 2000 hectares dans les marais. Pour la filière lait, la livraison des vaches laitières par les fournisseurs sera bientôt exécutée et la distribution pour les bénéficiaires déjà identifiés suivra.
Avec les appuis du PRDAIGL, la vie qui commençait à être précaire dans les communautés a été transformée et le bien-être s’est installé. En effet, dit Fidela Manirambona, « nous sommes contents, la récolte du maïs a été très bonne. On remarque que le Projet régional de développement agricole intégré dans les Grands lacs, a énormément contribué dans la lutte contre la faim et la pauvreté dans les ménages ». Elle partage ce sentiment avec les voisins car, précise-t-elle, « la culture du manioc, la grande culture qui faisait vivre la plupart des gens, est disparue suite aux maladies. C’est donc le maïs qui a remplacé ce manioc et fait vivre les ménages ». Fidela Manirambona et Anicet Nyandwi appellent les voisins à leur emboîter le pas pour sortir de la pauvreté. Ils ne doutent pas que ceux qui ont pu voir leurs champs de maïs ont eu un sentiment de vouloir les imiter car, ils étaient admirables.
Les bénéficiaires des appuis du PRDAIGL apprécient, mais souhaitent que ces appuis leur parviennent à temps. Le manque d’équipements de conservation, de séchage et les hangars de stockage constitue pour eux un défi. Ils demandent aussi au Projet, d’intervenir dans la recherche du marché d’écoulement de leur récolte.
Le PRDAIGL (Projet Régional de Développement Agricole Intégré dans les Grands Lacs), a organisé une visite en commune Buganda de la province de Cibitoke, le vendredi 14 février 2020. Cette visite a été organisée dans le but d’évaluer les résultats des actions qui ont été menées dans le cadre d’appuyer les agriculteurs de semences sélectionnées de la culture du maïs. Les bénéficiaires des appuis de ce Projet se disent satisfaits, mais éprouvent encore quelques difficultés qu’il faut surmonter. Pour ce qui est des difficultés, le Projet leur tranquillise.
Le Projet Dégional de Développement Agricole Intégré dans les Grands Lacs a effectué une visite en commune Buganda de la province de Cibitoke le vendredi 14 février 2020 pour s’enquérir de la situation vis-à-vis de ses actions d’appui aux agriculteurs du maïs de cette commune. C’était également une occasion de recueillir les doléances et les préoccupations des bénéficiaires de ces actions.
Anicet Nyandwi, un des bénéficiaires des appuis du PRDAIGL de la colline Kaburantwa en commune Buganda de la province de Cibitoke, dit être aux Anges s’il regarde sa production de maïs. Rempli d’admiration, il avoue que la variété de semence qu’ils avaient l’habitude de cultiver dans sa localité, était de loin moins productive que celle introduite par le Projet. A cette nouvelle variété apportée par le PRDAIGL s’ajoute d’autres appuis tels que l’apprentissage des méthodes agricoles modernes, l’engrais et les produits phytosanitaires qui font, ensemble, accroître la production. M. Nyandwi indique que les maladies qui s’étaient déclarées et qui avaient attaqué la culture du maïs ont vite étaient anéanties. Il rassure qu’il n’y a aucun risque d’être séduit par la grandeur de sa récolte pour tomber dans l’erreur de faire une consommation irresponsable.